Energie : le risque du grand bond en arrière

Publié le par raph39

La candidate socialiste a fait de la réduction à 50 % de la part du nucléaire dans la production nationale d'électricité (contre 80% aujourd'hui) l'une des mesures phares de son programme. C'est l'annonce d'un grand bond en arrière qui aura pour conséquences moins d'emplois, moins d'industrie, moins de compétitivité, moins d'indépendance énergétique et plus de pollution.

  • Des suppressions massives d'emplois
    120 000 emplois dépendent aujourd'hui directement et indirectement de la filière nucléaire civile. Ce sont ainsi près de 50 000 emplois qui seraient supprimés si le programme de la candidate du PS devait être mis en oeuvre. Si l'on inclut les familles, ce ne sont pas moins de 150 000 personnes qui subiraient de plein fouet cette « réorientation stratégique ».

  • La casse d'une filière industrielle et technologique d'excellence
    Notre pays est leader mondial dans l'industrie du nucléaire civil. Ce programme de réduction porterait un coup terrible à cette filière d'excellence et à ses principaux fleurons, EDF, Areva et Alsthom. Elle entraînerait de surcroit la fermeture de 15 de nos 58 centrales nucléaires. Et mettrait en cause notre indépendance énergétique.

  • L'explosion programmée des gaz à effets de serre
    L'énergie nucléaire est celle dont la production à grande échelle dégage le moins de gaz à effets de serre, donc contribue le moins au réchauffement climatique. La seule alternative crédible pour remplacer un tel volume de production électrique, c'est le recours au charbon, au gaz et au pétrole. Choisir cette voie, c'est rejeter dans l'atmosphère une quantité supplémentaire de gaz à effets de serre équivalente au parc automobile de la France et de l'Allemagne réunies.

Nicolas Sarkozy, lui, s'est engagé à maintenir et à accroître notre indépendance énergétique et à soutenir les efforts de croissance d'EDF, devenue un acteur majeur de l'énergie.

Publié dans sarkozy-2007

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